Tableau Excel Chiffrage Travaux : mon retour d’expérience après 10 ans de chiffrage dans le bâtiment
Ce que j’ai longtemps utilisé : Excel, mon premier réflexe pour chiffrer un chantier
Le tout premier tableau que j’ai créé (et pourquoi il m’a planté deux fois)
Quand j’ai commencé dans le bâtiment, comme beaucoup, je n’avais ni outil dédié ni méthode béton. Pour faire mes devis, j’ai naturellement ouvert Excel. C’était simple, rapide, gratuit. J’ai téléchargé un modèle trouvé sur un forum, un tableau Excel chiffrage travaux gratuit, assez bien fichu à première vue.
Le problème, c’est qu’Excel ne pardonne pas les approximations. Une cellule mal verrouillée, une formule écrasée, et c’est tout le devis qui déraille. Je me souviens d’un chantier de rénovation de cuisine dans le 92. Le devis final affichait un montant de 18 000 €… alors qu’il manquait entièrement la plomberie. Je m’en suis rendu compte trop tard, après signature. Résultat : 2 700 € de marge bouffée, une tension client dès le début, et une vraie leçon d’humilité.
C’est à ce moment-là que j’ai compris que le chiffrage travaux, ce n’est pas juste remplir un tableau. C’est un acte commercial, un outil de pilotage, et surtout : la base de toute la rentabilité d’un chantier.
Pourquoi tout le monde commence avec Excel… et pourquoi on finit tous par en sortir
Je ne connais aucun courtier en travaux, maître d’œuvre ou architecte qui n’a pas débuté avec Excel. Et franchement, c’est un super outil pour apprendre à structurer sa pensée. On y met ses postes, ses prix unitaires, ses quantités, on fait ses calculs. On crée son petit univers métier.
Mais Excel montre très vite ses limites. Dès qu’on commence à faire plus de 5 devis par mois, qu’on veut dupliquer des modèles, faire des versions client/pro/pour le chantier, ou qu’on bosse à plusieurs, ça devient infernal. Pas de versioning clair, pas de base de prix centralisée, pas de lien entre le chiffrage et le reste du process (planning, suivi, sous-traitants…).
Et surtout : impossible d’avoir une vision globale rapide d’un projet. Un vrai global pre chiffrage, comme j’en fais maintenant, c’est juste injouable dans Excel à moins d’avoir des fichiers monstrueux. On perd un temps fou à tout faire à la main.
Alors oui, un tableau Excel chiffrage travaux gratuit, c’est utile pour se lancer. Mais quand il s’agit de structurer une vraie activité rentable, c’est clairement pas suffisant.
Ce que doit contenir un bon tableau de chiffrage travaux (et ce que j’ai appris à ajouter avec le temps)
Le squelette de base : désignation, quantités, prix unitaires, totaux
Si vous partez de zéro, voici ce que je recommande de toujours intégrer dans votre tableau de base :
- Une colonne pour le lot ou la phase (ex : démolition, électricité, plomberie)
- La désignation du poste
- L’unité (m², ml, forfait…)
- La quantité
Le prix unitaire HT - Le total HT
- Une colonne “observations” pour les précisions techniques ou variantes
Ce format-là, je l’ai utilisé pendant des années. Il reste simple et compréhensible, même pour des clients qui ne sont pas du métier. Il vous permet de faire un chiffrage travaux propre et lisible.
Les colonnes bonus que j’ai rajoutées avec l’expérience
Mais au fil du temps, j’ai commencé à rater des opportunités. Soit je sous-vendais certaines options, soit j’oubliais d’intégrer un pourcentage de marge, soit j’étais à la bourre pour refaire une version actualisée.
Voici ce que j’ai fini par ajouter systématiquement :
- Marge (%) par poste, pour ajuster selon les cas
- Options : avec ou sans peinture, carrelage classique vs zellige, etc.
- Aléas (5 à 10%) pour les surprises de chantier
Sous-traitants concernés ou artisans dédiés - Statut du poste : validé, en attente, refusé (ça m’aide beaucoup en rendez-vous client)
Ce n’est pas qu’Excel ne peut pas gérer tout ça, c’est juste que ça devient vite un enfer à maintenir sans faire d’erreur. C’est là qu’un logiciel de chiffrage travaux gratuit, même basique, peut déjà apporter un vrai confort.
Faut-il encore utiliser Excel pour chiffrer en 2025 ?
Les limites que j’ai atteintes sur le terrain
À un moment, j’ai voulu tout professionnaliser. J’avais des clients plus exigeants, des chantiers avec plusieurs corps d’état, et surtout des délais courts. Mais je continuais à m’acharner avec mes fichiers Excel. Je pensais que mon tableau Excel chiffrage travaux gratuit, que j’avais perfectionné au fil des mois, ferait encore l’affaire.
En réalité, j’avais atteint le plafond de ce que je pouvais faire avec ce type d’outil. Quelques exemples concrets :
- Lors d’un appel d’offres pour une rénovation de 180 m², j’ai passé plus de 3 heures à ajuster les totaux manuellement parce que mes sous-totaux avaient sauté dans une formule.
- Impossible de retrouver rapidement les devis similaires que j’avais faits 6 mois plus tôt. Mes fichiers étaient classés par client dans des dossiers, sans structure commune.
- Et surtout, aucune vision globale : je ne pouvais pas comparer plusieurs chiffrages pour des projets similaires, ni dégager des moyennes ou des ratios au m².
C’est là que j’ai compris que le chiffrage travaux, ce n’est pas juste une ligne de poste avec un prix. C’est une méthode complète. Un workflow. Et Excel, aussi puissant soit-il, n’est tout simplement pas pensé pour les pros du bâtiment. C’est un outil bureautique, pas un assistant métier.
Excel ne parle pas aux clients : les devis sont froids, techniques, pas vendeurs
Au-delà des aspects techniques, il y a aussi la question de l’image. Les clients, surtout les particuliers ou les investisseurs étrangers, comparent les devis qu’on leur envoie comme s’ils comparaient deux offres sur Amazon. Le fond est crucial, bien sûr. Mais la forme compte énormément.
J’ai longtemps envoyé des fichiers PDF générés depuis mes tableaux Excel. Le contenu était précis, mais visuellement… c’était triste. Pas de charte graphique, pas de détails sur les matériaux, pas d’aperçu du chantier, pas de logique de storytelling dans l’offre.
Depuis que j’utilise un logiciel de chiffrage travaux pensé pour ça, tout a changé. J’ai des devis structurés, propres, avec logo, présentation claire, et même des options présentées façon “menu”, comme chez un cuisiniste. Je vous le dis franchement : ça vend mieux. Rien que pour ça, ça vaut la peine de franchir le pas.
Et quand je fais une présentation client, je peux m’appuyer sur une estimation macro, une sorte de global pre chiffrage, qui me permet de donner une fourchette réaliste dès le premier rendez-vous. Ça rassure. Ça crédibilise. Et surtout, ça pose un cadre. Avant même de rentrer dans les lignes détaillées du DPGF, j’ai déjà emporté la décision.
J’ai testé les logiciels de chiffrage travaux gratuits : verdict
Les simulateurs gratuits trouvés en ligne : trop limités
Quand j’ai commencé à chercher des alternatives à Excel, je suis évidemment tombé sur toute une série de solutions annoncées comme logiciel chiffrage travaux gratuit. À ce moment-là, je ne cherchais pas encore un outil pro, juste de quoi gagner un peu de temps sans exploser mon budget.
J’ai testé :
- Des modèles Google Sheets “intelligents” à télécharger
- Des plateformes de type simulateur en ligne, très orientées particuliers (souvent sur des sites de bricolage)
- Des applis mobiles gratuites pour estimer des chantiers
Verdict ? Ça peut dépanner une fois, mais c’est principalement à destination des particuliers. Pour une estimation simple, à usage interne, c’est toujours mieux qu’un tableau mal foutu. Mais clairement, ça ne tient pas la route sur un vrai chiffrage travaux complet.
Il manquait toujours quelque chose :
- Impossible d’ajuster les prix selon mes fournisseurs
- Pas de gestion multi-lots
- Pas de format exportable proprement pour le client
- Pas de sauvegarde ou de bibliothèque
Un logiciel chiffrage travaux gratuit peut dépanner… mais pas structurer une entreprise
C’est un peu comme bosser avec des visseuses de grande surface : pour monter un meuble, ça suffit. Pour gérer des semaines de chantiers, c’est un enfer.
Un logiciel chiffrage travaux gratuit, c’est bien pour faire ses armes, comprendre la logique de structuration, se créer une base de prix perso. Mais ça ne vous fera pas passer à l’échelle.
Ce qui m’a vite manqué :
- La cohérence globale entre les chantiers
- Un vrai système de global pre chiffrage dès l’amont pour cadrer les budgets
- Une vision claire de mes marges
- La possibilité de recycler mes anciens devis sans tout retaper
- Une interface client claire et présentable
Là où Excel me limitait techniquement, ces outils gratuits me limitaient en ambition.
Le piège des outils trop généralistes ou trop limités
Autre erreur que j’ai faite : tester des logiciels généralistes type “gestion de chantier” qui incluent un module de devis un peu bricolé. Ces outils veulent tout faire, mais rien n’est vraiment adapté. Le module chiffrage est souvent trop rigide ou trop simpliste.
J’avais par exemple essayé un outil qui me proposait un catalogue de postes “génériques” : “pose de cloison”, “électricité”, “plomberie”... Sauf que les prix ne collaient pas à mes fournisseurs, les unités étaient bloquées, et impossible de personnaliser la présentation finale.
Bref, il n’y a pas de mystère : il faut un outil pensé pour le métier. Pas un outil de gestion bricolé pour faire croire à un ERP, ni un tableau téléchargeable sans logique.
La méthode qui fonctionne aujourd’hui : penser par travaux plutôt que m² ou par références
Le global pre chiffrage : rapide… mais trop imprécis pour convaincre
Pendant longtemps, j’ai commencé tous mes RDV clients avec ce que j’appelais un “global pre chiffrage”. C’est une méthode ultra répandue dans le métier : on estime un projet au prix au m², en se basant sur l’expérience. Par exemple :
- Rénovation légère : 500 €/m²
- Rénovation complète : 900 à 1 200 €/m²
- Haut de gamme ou structurant : 1 500 €/m² et plus
C’est une bonne méthode pour cadrer un budget à la volée, surtout en rendez-vous. Le client sent qu’on maîtrise, qu’on a du recul. Et c’est aussi ce que je faisais dans mes premiers fichiers Excel : une ligne “estimation globale” en haut du tableau, pour donner un ordre de grandeur avant de détailler.
Mais le problème du global pre chiffrage, c’est qu’il n’engage pas. Ni le pro, ni le client. Ça reste flou, ça ne détaille rien, ça laisse trop de zones d’incertitude. Et surtout : ça ne donne pas envie d’acheter.
J’ai perdu plusieurs projets comme ça, parce que le client allait voir un concurrent qui, lui, proposait un chiffrage plus lisible, mieux structuré. Même si c’était moins précis sur le fond, la forme rassurait davantage.
Le chiffrage par référence : ultra précis… mais chronophage et risqué
À l’opposé du spectre, j’ai testé la méthode “d’ingénieur” : le chiffrage poste par poste, basé sur des bases de prix type Batichiffrage, Bati-CPT ou mes anciens DPGF. Chaque élément est détaillé :
- Fourniture receveur douche 90x90
Pose faïence murale 20x40 - Fourniture mitigeur thermostatique
Le chiffrage travaux devient ici un document ultra technique. Trop, parfois. On entre dans une logique d’appel d’offres, pas de vente. Je passais parfois 1 journée à construire un chiffrage complet de 8 pages… pour que le client ne me rappelle jamais.
Et ça, c’est la grande faille de cette approche : on perd le timing de la vente. Trop lent, trop dense, on le repousse toujours à plus tard, trop technique pour un particulier ou un promoteur qui cherche une estimation rapide. Je me suis essoufflé à courir après la précision… au détriment de la conversion.
La méthode par travaux : précise, rapide, et orientée client
C’est là que j’ai basculé vers un autre modèle, que je n’avais pas encore formalisé à l’époque, mais que j’applique désormais systématiquement : le chiffrage par travaux.
Cette approche est simple à comprendre :
- On part non pas d’un m², ni d’une liste de fournitures,
- mais d’un besoin concret : installer 3 douches, refaire une cuisine ouverte, aménager 2 chambres avec placards intégrés.
Pour chaque “travail”, je prépare 3 options :
- Économique : solution simple, fiable, sans fioriture – ex : 3 douches basiques à 3 600 €
- Confort : matériaux corrects, design sympa – ex : 3 douches avec mitigeur thermostatique à 5 400 €
- Premium : version haut de gamme, type suite parentale – ex : 3 douches avec receveur extra-plat + niches carrelées à 7 200 €
Résultat ? Le client se projette immédiatement. Il voit l’écart de valeur, peut arbitrer sans avoir à comparer 4 devis, et surtout… il se projette. Je n’ai plus besoin de refaire 3 versions de devis, je cadre la décision en amont.
C’est exactement cette logique que j’applique aujourd’hui avec BuildTeck : le logiciel est structuré par travaux, pas par lignes techniques ou ratios. Et c’est ça qui change tout.
J’ai gagné un temps fou, surtout en phase d’avant-vente. Je peux estimer précisément un projet complet en 30 minutes, sans sacrifier la clarté ni la qualité. Et le client comprend mieux ce qu’il achète.
Ce que j’utilise maintenant pour mes chiffrages : BuildTeck par défaut, Excel par choix
Aujourd’hui, je chiffre 90 % de mes projets directement dans BuildTeck
Depuis que j’ai intégré BuildTeck à mon process, le chiffrage travaux est devenu un vrai levier commercial. Plus seulement un outil technique.
Je commence toujours par la logique par travaux : je structure mon estimation autour des besoins concrets du client, pas d’un tableur froid ou d’une liste de références techniques. En quelques clics, je peux générer :
- Une estimation claire
- Des prix réalistes, basés sur ma base interne
- Un livrable prêt à être présenté au client
Et surtout : je n’ai plus besoin de jongler entre plusieurs outils. Le DPGF, la bibliothèque de prix, les documents à envoyer aux artisans… tout est centralisé.
Le chiffrage global préliminaire (ce qu’on appelait plus haut global pre chiffrage) est intégré dans mon process dès la première simulation, et s’affine automatiquement au fur et à mesure. C’est fluide, structuré, lisible. Et oui, ça vend mieux. Clairement.
Excel, je ne l’utilise plus… sauf dans 3 cas très précis
Je ne vais pas vous mentir : je n’ai pas complètement abandonné Excel. Mais aujourd’hui, c’est un outil que je choisis consciemment, pas un réflexe par défaut.
Grâce à BuildTeck, je peux exporter n’importe quelle estimation en format Excel. Et je le fais uniquement dans des situations bien particulières :
- Quand un MOE ou un promoteur m’impose un format Excel
- Pour analyser finement un gros projet (ratios, variantes)
- Pour collaborer avec un partenaire qui ne bosse pas sur BuildTeck
Dans tous les autres cas, je reste dans BuildTeck. Parce que c’est plus rapide. Parce que c’est plus propre. Et parce que ça me permet de rester dans le même environnement, de l’estimatif à la facturation.
Conclusion : Excel m’a beaucoup servi, mais je ne chiffre plus sans BuildTeck
Pendant des années, j’ai fait comme tout le monde. J’ai téléchargé un tableau Excel chiffrage travaux gratuit, je l’ai adapté à ma sauce, ligne par ligne, devis après devis. C’était pratique. C’était rassurant. Mais c’était lent, fragile, et pas franchement vendeur.
J’ai testé des logiciels de chiffrage travaux gratuits, des simulateurs en ligne, des modèles préremplis. Aucun ne collait vraiment à mes besoins de pro : trop rigides, trop génériques, pas assez ancrés dans la réalité terrain.
Aujourd’hui, je chiffre autrement. J’utilise une méthode par travaux, qui me permet d’estimer vite, juste, et de présenter des offres claires. J’ai remplacé mes fichiers Excel par un outil conçu pour mon métier. Un outil qui sait qu’un devis, ce n’est pas qu’une addition : c’est aussi un outil de confiance et de conversion.
Et cet outil, c’est BuildTeck.
Si vous êtes courtier, contractant, architecte ou maître d’œuvre, et que vous en avez marre de repartir de zéro à chaque chiffrage, je vous recommande d’essayer. Honnêtement, ça m’a changé la vie.
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Ce témoignage est issu de l’expérience d’un professionnel du bâtiment ayant intégré BuildTeck dans son process de chiffrage. Il y partage son évolution entre Excel, outils gratuits et méthode par travaux. Pour entrer en contact avec l’auteur, n’hésitez pas à nous écrire directement via le chat.